Le retour de la lumière est également symbolisé par la "bûche de Noël", bûche de chêne que l’on fait brûler dans la cheminée. C’est une bûche qui a été prélevée dans le feu allumé lors du solstice d’été et qui nous restitue en cette période sombre l’énergie solaire qu’elle a emmagasinée. ce feu est associé à la conception, à l’incarnation .
Le Sapin de Noël nous montre par la persistance de son feuillage, l’illusion de la mort dans la nature. C’est un symbole d’espoir et d’éternité.
C'est à cette époque que le gui fleurit alors que les dernières feuilles tombent et que toute la nature prend l'apparence de la mort. Il est cueilli et partagé entre les participants lors de la cérémonie du solstice.
Il exprime la survie de l’âme, la continuité de la vie après la mort apparente de la nature qui suit la chute des feuilles.
C’est le symbole du retour à la lumière solaire originelle.
Le mot "Noël" semble d'ailleurs venir du germanique Neue helle qui signifie "Nouvelle clarté".
Le solstice d’hiver marque le triomphe de la Lumière sur les Ténèbres. C’est le temps de la renaissance après la mort. Au coeur de la nuit la plus longue les graines commencent à germer, répondant à l'appel de la vie. Tout comme la graine qui ne trouve son énergie qu'au centre d'elle-même, c'est au plus profond de nous que nous devons chercher la Force et la Lumière. Nous pouvons ainsi nous ouvrir au pouvoir fertilisateur de la Grande Source en nous rappelant que Recevoir et l’unique possibilité de l’homme. Les influences cosmiques particulières à cette période nous incitent à nous intérioriser et cette invitation à abandonner ce qui fait obstacle à la Lumière ainsi qu’à l’attachement aux choses matérielles nous aide à progresser dans notre recherche spirituelle.
C’est une période qui marque une renaissance après une mort symbolique. La nature est dépouillée et réduite à la nudité. Cette période nous aide à l’apprentissage de l’humilité et à la reconnaissance envers les cadeaux reçus chaque année. L’homme doit trouver en lui la lumière intérieure pour remplacer la lumière extérieure qui n’est plus. C’est le sommeil de la Terre, un temps de gestation. Il faut mourir pour renaître, tout comme la graine tombée en terre à l’automne et qui commence à germer en se décomposant.
Les Druides profitent des cérémonies de ce solstice pour honorer le Gui,
symbole d'immortalité,
de vigueur
et de régénération physique.
La cueillette du Gui se fait avec un cérémonial approprié. Il en est de même pour toutes les herbes.
Le moment choisi pour cette cueillette est fonction
de l'arbre porteur,
de l'orientation sur l'arbre
et également de l'utilisation médicinale du Gui.
Cette plante est un remède contre beaucoup de maux.
Sans doute à cause de toutes ces propriétés, le Gui a également une fonction magique.
Accroché à la porte d'une demeure ou dans la pièce principale, il en protège les habitants.
SOLSTICE D'HIVER
( 21 Décembre )
Epoque de l'année où le soleil est le plus éloigné de l'équateur, ce qui correspond à la durée maximale (solstice d'été : entre le 20 et le 22 juin) ou minimale du jour (solstice d'hiver : entre le 20 et le 22 décembre).
Le Solstice d'hiver est le moment où la terre est la plus éloignée du soleil, le moment où la nuit est la plus longue. Après les jours rallongent. Cette fête marque le début du triomphe de la lumière sur les ténèbres. Les chrétiens , imitant en cela le culte de Mithra, on choisi de faire naître le christ cette nuit là. Jusqu'au III° siècle, on rendait un culte à Mithra : à cette date. Mithra, le Dieu Soleil était, selon la légende, né le 25 décembre dans une grotte et surgissait sous la forme d'un nouveau né. C'est au IV° siècle que la tradition chrétienne a situé la naissance de son sauveur au 25 décembre.Les Romains avaient pris l'habitude de fêter avec éclat la renaissance du Soleil... Cette fête fut alors "récupérée" par l'Église, qui estimait que le petit Jésus était aussi le Christ Soleil...
C’est une fête de transition - le passage d’une année à l'autre - et d’ouverture vers l’Autre Monde, celui des dieux. Elle est mentionnée dans de nombreux récits épiques irlandais car, de par sa définition, elle est propice aux événements magiques et mythiques.